Ce matin, une nouvelle retentissante a secoué la scène politique internationale : après des années de détention, Julian Assange a enfin été libéré. Pourtant, ce qui aurait dû être un événement médiatique majeur s’est déroulé dans le plus grand secret. En effet, seuls quelques initiés étaient au courant de cette libération imminente, soulignant l’aspect résolument confidentiel de cette affaire. Que se cache-t-il derrière ce mystère qui entoure la libération de l’activiste ?
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a été libéré après un bras de fer juridique de 12 ans. La nouvelle de sa libération, survenue le 24 juin, a pris tout le monde par surprise, tant elle a été tenue secrète.
Des rumeurs persistantes, mais aucune certitude
Depuis sa détention en 2010 et la publication de 700 000 documents confidentiels sur les activités américaines en Irak et en Afghanistan, Julian Assange risquait jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l’espionnage aux États-Unis. Durant cette période, des rumeurs sur un potentiel accord de plaider coupable circulaient régulièrement, mais sans preuves solides.
Une libération inattendue
Jusqu’à la veille de sa libération, personne en dehors d’un cercle très restreint ne savait ce qui se tramait. Les avocats d’Assange, sa femme Stella Morris, et quelques proches étaient les seuls au courant. Même Laurent Dauré, président du comité de soutien en France, préparait encore des actions en vue de l’audience prévue début juillet.
Un immense soulagement pour les proches
Pensée émue pour Stella Morris, ancienne avocate et épouse de Julian Assange, et leurs deux enfants. Seule leur nouvelle vie ensemble, en dehors des parloirs de prison, prime désormais. Cette situation inattendue est aussi une grande victoire pour le droit à la liberté de la presse et d’informer.
Les conditions de l’accord de plaider coupable
Julian Assange a accepté de plaider coupable pour un seul des 18 chefs d’accusation qui pesaient sur lui. En conséquence, il devrait recevoir une peine de cinq ans, largement purgés au cours de ses 1901 jours de détention. Il reste à voir si cet accord inclut des clauses de silence.
Le précédent du cas John Kiriakou
La justice américaine a souvent utilisé cette méthode de négociation. En 2012, John Kiriakou, ex-salarié de la CIA, avait lui aussi été accusé d’espionnage avant d’accepter un accord. Il avait révélé des pratiques de torture après le 11 septembre, conduisant à sa condamnation à 30 mois de prison. Ce système vise à pousser les prévenus à reconnaître partiellement leur culpabilité sous la menace de peines extrêmement lourdes.
L’impact sur la réputation de l’administration Biden
La libération de Julian Assange pourrait être perçue comme une tentative pour minimiser le coût de réputation pour l’administration Biden, surtout en cette année électorale. Toutefois, ce pas vers un accord ne signifie pas une fin définitive des tracasseries judiciaires, car l’accord doit encore être finalisé par la justice américaine.
Les inquiétudes liées au départ vers un territoire américain
Assange se dirige vers un tribunal fédéral situé dans les îles Mariannes, un territoire américain du Pacifique. Malgré les incertitudes liées à cette transition, ses proches restent confiants quant à la suite des événements.