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Les élections au Mexique menacées par la violence des cartels : l’impasse de l’armée face aux assassinats de candidats

les élections au mexique sont perturbées par la violence des cartels, mettant l'armée dans une impasse face aux assassinats de candidats.

Dans l’arène politique mexicaine, les élections se transforment en champ de bataille où les cartels déploient leur violence pour imposer leur volonté. Face à cette montée en puissance de la terreur, l’armée mexicaine se trouve dans une impasse, incapable d’endiguer les assassinats ciblés des candidats. Plongeons au cœur de ces enjeux dangereux où la démocratie semble vaciller sous les coups de feu des narcotrafiquants.

Un mandat sanglant

La fin de mandat d’Andrés Manuel López Obrador est marquée par une vague de violence sans précédent, rendant tout effort de démocratie extrêmement précaire. Plusieurs candidats aux élections locales ont été assassinés par des cartels de narcotrafiquants, soulignant l’impuissance des autorités face à une corruption endémique et une violence galopante. Ces meurtres politiques ajoutent une nouvelle couche à la crise déjà profonde que traverse le Mexique.

Un climat de terreur

Depuis septembre 2023, pas moins de 36 candidats ou personnes pressenties pour se présenter ont été exterminés, un chiffre qui aggrave une situation déjà dramatique. Cette violence n’est pas un phénomène isolé ; elle s’intègre dans une série de meurtres et de disparitions qui se comptent chaque année par dizaines de milliers. Ce dimanche 2 juin, les élections fédérales devraient mobiliser 99 millions d’électeurs, mais le contexte rend cette mobilisation incertaine et périlleuse.

La jeunesse face à un choix difficile

Parmi ces électeurs, 15 millions sont des jeunes âgés de 18 à 24 ans votant pour la première fois. Ces jeunes sont confrontés à un dilemme : exercer leur droit de vote dans une atmosphère empreinte de peur et de violence, ou être tentés par l’abstention par crainte des représailles de la part des cartels.

Un processus démocratique menacé

Cette période électorale, débutée en mars, devrait aboutir à l’attribution de plus de 18.000 nouveaux mandats et à l’élection d’un nouveau président de la République. Pourtant, ce qui aurait dû être un exercice démocratique apaisé est aujourd’hui miné par la menace constante des groupes criminels. Ces derniers cherchent à influencer les résultats des élections par la terreur.

L’armée dans une impasse

Malgré les efforts de l’armée et des forces de l’ordre, la situation semble inextricable. Déployée en masse pour tenter de restaurer un semblant d’ordre, l’armée se retrouve souvent submergée par la puissance de feu et les réseaux d’influence des cartels. L’incapacité des forces armées à enrayer cette violence montre à quel point le système est gangréné et impuissant face aux narcotrafiquants.

Les solutions possibles

Face à cette crise, plusieurs propositions émergent :

  • Renforcer les institutions démocratiques pour qu’elles résistent mieux aux pressions des cartels
  • Améliorer la coordination entre les forces de sécurité pour une réponse plus efficace
  • Investir dans des programmes sociaux pour offrir des alternatives aux jeunes vulnérables au recrutement par les cartels

Cependant, le chemin à parcourir est long et semé d’embûches, nécessitant une volonté politique solide et un soutien international soutenu.

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