Dans un combat acharné pour une place en finale, Metz Handball a vu ses espoirs s’envoler face à Bietigheim en demi-finale de la Ligue des champions. Retour sur un match intense et palpitant qui a vu les joueuses de Metz lutter jusqu’au bout pour décrocher la victoire.
Les attentes déçues
Le Metz Handball devra se contenter, comme en 2019 et en 2022, de la petite finale de la Ligue des champions. Favoris face à l’invité surprise de la compétition, les Allemandes de Bietigheim, les Messines n’ont pas su gérer l’événement et concèdent une lourde défaite, échouant ainsi à nouveau à atteindre la grande finale tant espérée.
Un premier acte tendu
Crispante première mi-temps durant laquelle Metz Handball a rarement pu mettre de la rapidité dans son jeu offensif. Les Messines ont souvent dû se contenter d’attaques placées mais, même dans ce domaine, elles ont éprouvé bien des difficultés. La demi-centre Kristina Jorgensen, en plein doute, a marqué seulement 1 tir sur 3. Chloé Valentini et Sarah Bouktit, peu en vue sur leurs points forts, n’ont pu compenser les manques.
Il a fallu l’expérience de Louise Vinter-Burgaard (4 buts sur 5 tirs) et d’Anne Mette Hansen (3/3) pour rentrer aux vestiaires avec un avantage très réduit (15-14). Bietigheim a soutenu le rythme en parvenant à percer régulièrement la défense messine plein axe. Aline Grijseels a inscrit chacun de ses trois jets de sept mètres, exploitant les faiblesses des Messines.
L’effondrement après la pause
Les pertes de balles, les passes mal assurées et l’incapacité à contrer l’attaque adverse ont condamné Metz Handball après la pause. Dès qu’ils ont obtenu une légère avance (20-18 à la 37e minute), les Messines se sont effondrées pour finir à 22-27 à la 47e minute. Les coups tactiques comme l’entrée de Depuiset dans le but n’ont rien changé face à des Allemandes euphoriques. Leur réussite au tir avoisinait les 70 %, avec des joueuses comme l’ex-Messine Xenia Smits (7/9) et la gardienne Gabriela Dias Moreschi (16 arrêts) en état de grâce. Les Messines n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer à la fin de la rencontre.
Un pari pour le bronze
Il faudra pourtant surmonter la déception et se remettre d’aplomb pour aller chercher une médaille de bronze, dans moins de 24 heures, face aux Danoises d’Esbjerg. Cette petite finale représentera non seulement une opportunité de finir la compétition sur une note positive mais aussi une chance de démontrer la résilience et la détermination d’une équipe qui ne veut pas rentrer bredouille.
En attendant, les Messines devront analyser cette rencontre pour comprendre ce qui leur a fait défaut et se préparer mentalement et physiquement pour le prochain match. Il est impératif qu’elles retrouvent leur fluidité offensive et leur solidité défensive pour espérer décrocher cette médaille de bronze et laver l’affront de cette demi-finale manquée.