Lors d’une récente interview accordée au Figaro, Benyamin Netanyahou a déclaré : «Il s’agit d’une lutte pour la civilisation !». Cette affirmation soulève des interrogations sur les enjeux géopolitiques actuels et les tensions qui animent le monde contemporain. À travers cette déclaration, le Premier ministre israélien expose une vision particulière des conflits en cours, mettant en lumière des conceptions opposées de ce qui définit la civilisation. Analysons ensemble les implications de cette déclaration controversée.
Contexte de l’entretien
Lors d’un entretien exclusif avec Le Figaro, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a déclaré que « tout Etat palestinien n’existe pas » et qu’Israël continuera de gérer la surtout la sécurité de la région « du Jourdain à la mer ».
C’est au cœur de la Kyria, le complexe de l’état-major de Tsahal à Tel-Aviv, que Netanyahou, à 74 ans, s’est exprimé devant une carte du Moyen-Orient, renforçant ainsi sa position désormais incontournable dans l’histoire d’Israël.
La position sur le plan de Joe Biden pour Gaza
Interrogé sur le plan de Joe Biden pour un cessez-le-feu à Gaza, qui a été repris dans une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, Benyamin Netanyahou a fait savoir qu’Israël avait accepté un cessez-le-feu provisoire afin de libérer les otages.
Cependant, il a accusé le Hamas de faire obstacle à un accord en exigeant un cessez-le-feu permanent, ce qui, selon lui, laisserait les terroristes maîtres de Gaza et prêts à perpétrer de nouveaux massacres horribles.
Netanyahou et la sécurité d’Israël
Pour Netanyahou, la sécurité israélienne ne peut être compromise. Il a décrit en détail les horreurs imputées aux militants du Hamas, notamment les meurtres de civils, les violations et les enlèvements, soulignant qu’aucun gouvernement responsable ne pourrait accepter une telle situation.
Il a insisté sur le fait que la communauté internationale reconnait désormais que ce sont les dirigeants du Hamas qui entravent tout accord de paix.
Réponse internationale et soutien
Netanyahou a également évoqué le soutien croissant de la communauté internationale envers la position d’Israël, renforcé par les responsabilités énormes qu’implique la protection de ses citoyens contre le terrorisme.
Il a expliqué que ce soutien s’inscrit dans une compréhension plus large des défis sécuritaires auxquels Israël est confronté, et qui sont de plus en plus vus comme faisant partie d’une lutte plus large pour la civilisation contre le terrorisme.
Une guerre pour la civilisation
Benyamin Netanyahou a conclu l’entretien avec une affirmation claire : «Il s’agit d’une lutte pour la civilisation». Pour lui, le conflit en cours avec le Hamas ne se traduit pas seulement par une bataille militaire, mais par une défense des valeurs fondamentales de la civilisation face à une menace terroriste constante.
Il a mis l’accent sur l’importance de cette «guerre de civilisation» pour justifier le refus d’un cessez-le-feu qui pourrait être perçu comme une faiblesse et permettre aux forces hostiles de se préparer à de nouveaux assauts.
