À l’approche des Jeux Olympiques de 2024, l’attention se porte sur la préparation des installations dédiées au handball. Les infrastructures destinées à accueillir cette discipline majeure sont en phase finale de préparation pour offrir des conditions optimales aux athlètes et aux spectateurs. Découvrons en détail les coulisses de cette mise en place stratégique en vue de cette grandiose compétition sportive.
À moins d’un mois du début des Jeux olympiques de Paris 2024, les préparatifs s’intensifient autour des installations de handball. Les équipes sont en pleine effervescence à l’Arena Paris Sud, située à la Porte de Versailles, où deux terrains de handball sont en cours de finalisation.
Les travaux en cours à l’Arena Paris Sud
Les travaux de pose du revêtement ont commencé ce lundi à l’Arena Paris Sud. « Aujourd’hui, nous avons tout mis à plat. Demain, nous allons resserrer les bandes et recouper les pourtours, » explique Christophe Barbier, responsable technique national pour Gerflor, l’entreprise en charge des sols sportifs. En seulement quelques semaines, les terrains seront prêts à accueillir les plus grands handballeurs du monde.
Gerflor : Une expertise olympique reconnue
Gerflor n’en est pas à sa première participation aux Jeux olympiques. Depuis 1976 à Montréal, l’entreprise a fourni les revêtements de nombreux terrains pour différentes disciplines sportives. Cette année, en plus des terrains de handball et de volleyball, Gerflor équipera également les terrains de volleyball assis et de basket-fauteuil pour les Jeux paralympiques.
Un revêtement apprécié par les joueurs
Pour les JO 2024, Gerflor installera son produit phare : le Taraflex. « Le terrain est un peu plus épais qu’habituellement, » précise Christophe Barbier. « Les joueurs apprécient la souplesse du produit et son verni qui permet d’éviter les brûlures sur les articulations. » Ce revêtement est déjà très prisé dans les salles de sport et devrait offrir une expérience de jeu optimale aux athlètes.
Un deuxième usage pour les gymnases municipaux
Une fois les jeux terminés, le revêtement ne finira pas aux oubliettes. Il sera démonté et installé dans des gymnases municipaux ou scolaires. Une initiative qui s’inscrit dans une démarche de durabilité et de réutilisation des ressources.
Des couleurs inédites
Le 11 juillet marquera la révélation des couleurs du terrain de handball. « Ce sont des coloris que l’on n’a encore jamais vus, » indique Christophe Barbier. La surprise est donc maintenue pour le plaisir des spectateurs et des joueurs.