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La campagne électorale pour les élections législatives françaises prend fin avec une montée en force de l’extrême droite

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La campagne électorale pour les élections législatives françaises s’achève sur une note de tension, marquée par une montée en puissance de l’extrême droite. Les dernières semaines ont été le théâtre d’une intensification des débats politiques, révélant une polarisation croissante au sein de l’électorat. Représentant un enjeu majeur pour l’avenir politique du pays, ces élections suscitent des interrogations quant à l’évolution de la scène politique française.

Clôture de la campagne électorale

La campagne électorale pour le premier tour des législatives françaises a officiellement pris fin ce vendredi, marquant la dernière ligne droite avant le scrutin de dimanche. Alors que l’horloge avançait vers minuit, les débats se sont concentrés sur les sondages qui montrent un avantage considérable pour le Rassemblement national (RN).

Avance significative dans les sondages

Toutes les enquêtes d’opinion révèlent une avance notable du RN, crédité de 35 à 37 % des intentions de vote. Ce score dépasse largement celui de la gauche, qui obtient entre 27,5 % et 29 %, tandis que la majorité sortante se retrouve en troisième position avec 20 à 21 %.

Réactions et inquiétudes

Raphaël Glucksmann, chef de file du Parti socialiste aux européennes, a manifesté ses inquiétudes face à ce qui semble être une « vague » RN. « Dimanche soir, le pays tout entier aura la gueule de bois », a-t-il déclaré. De son côté, le chef de file du RN, Jordan Bardella, s’efforce de séduire encore plus d’électeurs pour espérer obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale lors du second tour.

Position du gouvernement

Jeudi soir, lors d’un sommet européen à Bruxelles, le président Emmanuel Macron a promis une « grande clarté » concernant les consignes de vote pour le second tour, notamment en cas de duel entre le RN et la gauche. Bien qu’il ait antérieurement mis sur un pied d’égalité le RN et La France insoumise (LFI), Macron a semblé nuancer sa position, selon les récents commentaires.

Incidents notables

Le premier ministre Gabriel Attal a vivement critiqué le RN, accusant le parti de soutenir une centaine de candidats ayant tenu des propos racistes, antisémites et homophobes. Cette polémique a pris de l’ampleur avec la diffusion d’une « carte de la honte » compilant les déclarations controversées de 112 candidats RN. Parmi eux, Roger Chudeau a fait l’objet de vives critiques pour ses propos sur la double nationalité d’un membre du gouvernement.

Participation attendue

Une forte participation est prévue pour ces élections, possiblement la plus élevée depuis 25 ans. Près de deux électeurs sur trois comptent se rendre aux urnes, contre moins d’un sur deux aux législatives de 2022. Cette participation massive pourrait entraîner un grand nombre de triangulaires, estimées entre 200 et 240 par les sondeurs.

Critiques et réactions de la société civile

Le recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, a appelé les électeurs à ne pas se laisser diviser par « la haine irrationnelle ». Entretemps, pour la présidente sortante de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, le RN montre son « vrai visage », celui d’un « racisme décomplexé ».

Conséquences politiques

En cas de victoire, Marine Le Pen a indiqué que Jordan Bardella, en tant que premier ministre, s’opposerait à la reconduction de Thierry Breton comme commissaire européen, décision prise par Emmanuel Macron. De nombreux observateurs se demandent quelles seront les répercussions d’une éventuelle victoire du RN sur la scène politique nationale et européenne.

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