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Le leader du Parti travailliste britannique, Keir Starmer, exprime son impatience de concrétiser le changement

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Le chef du Parti travailliste britannique, Keir Starmer, fait entendre sa volonté d’opérer des changements concrets.

Keir Starmer met la croissance économique en priorité

Le premier ministre britannique Keir Starmer, leader du Parti travailliste, a souligné son impatience de concrétiser le changement qu’il a promis aux citoyens du Royaume-Uni. Lors de sa première journée complète au pouvoir, il a affirmé que la croissance économique serait la priorité absolue de son gouvernement. Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse tenue depuis le 10, Downing Street.

Une nouvelle approche sur l’immigration

Starmer a également confirmé l’abandon du projet très controversé du précédent gouvernement conservateur concernant l’expulsion des migrants vers le Rwanda. Il a critiqué ce projet, le qualifiant de « mort et enterré avant même de commencer » et a exprimé son refus de continuer avec des mesures qu’il a désignées comme des « gadgets ».

Un contexte politique et économique difficile

Face à une série de défis économiques majeurs, y compris une faiblesse économique généralisée et des services publics en difficulté, Starmer a souligné la nécessité de se mettre au travail sans délai. « Nous avons énormément de travail à faire », a-t-il déclaré à son nouveau cabinet, ajoutant que des décisions difficiles doivent être prises pour assurer une croissance économique répartie équitablement à travers le pays.

Engagements envers l’OTAN et Kyiv

Sur le plan de la politique étrangère, Keir Starmer a réaffirmé le soutien inébranlable du Royaume-Uni à l’OTAN et à Kyiv dans le contexte de la guerre en Ukraine. Il prévoit de participer au sommet marquant le 75e anniversaire de l’OTAN à Washington, où il fera ses premiers pas sur la scène internationale en tant que premier ministre.

Composition du nouveau gouvernement

Starmer a déjà commencé à former son gouvernement dès son entrée en fonction. Angela Rayner a été nommée vice-première ministre chargée du logement, tandis que Rachel Reeves a été désignée ministre des Finances, marquant la première fois qu’une femme occupe ce poste prestigieux. David Lammy deviendra chef de la diplomatie britannique, et Patrick Vallance sera le nouveau secrétaire d’État aux Sciences.

Un tournant politique historique

Le succès écrasant du Parti travailliste aux élections générales a été marqué par l’obtention de 412 des 650 sièges de la Chambre des communes, un résultat qui rappelle la victoire historique de Tony Blair en 1997. Starmer s’est engagé à apporter stabilité et sérieux dans la gestion des dépenses publiques.

Prochains déplacements et engagement envers les régions

Pour souligner son engagement envers toutes les régions du pays, Starmer se rendra prochainement en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord. Il a promis un gouvernement qui sert chaque citoyen, indépendamment de leur vote, et a critiqué la politique axée sur les intérêts personnels, typique des précédents gouvernements conservateurs.

Répercussions sur l’opposition

Les récents résultats électoraux ont considérablement réorganisé le Parlement, les conservateurs ne détenant plus que 121 sièges. Rishi Sunak, l’ancien premier ministre, a annoncé son intention de démissionner de son poste de chef des Tories. Les libéraux-démocrates sont redevenus la troisième force politique avec 72 sièges, tandis que le parti anti-immigration Reform UK a fait son entrée avec cinq députés.

Les initiatives de Keir Starmer et son approche directe visent à instaurer un changement substantiel et durable au Royaume-Uni, marquant une nouvelle ère politique pour le pays.

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