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Recherche de l’Université métropolitaine de Toronto : Un Canadien sur quatre identifie des hypertrucages en ligne chaque semaine

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Une étude récente menée par l’Université métropolitaine de Toronto révèle une réalité troublante : un Canadien sur quatre signale avoir rencontré des hypertrucages en ligne chaque semaine. Ce phénomène, qui englobe une variété de contenus trompeurs et de désinformations diffusées sur Internet, soulève des inquiétudes quant à l’impact sur la vie quotidienne des utilisateurs. Alors que la technologie évolue à un rythme effréné, il devient crucial de comprendre les dangers qui guettent les internautes et d’adopter une approche proactive pour naviguer en toute sécurité dans le paysage numérique. Cette recherche met en lumière non seulement la fréquence des hypertrucages, mais aussi l’importance d’éduquer le public sur les signes révélateurs de ces tromperies.

Un constat préoccupant sur les hypertrucages en ligne

Une récente étude menée par Dais, une organisation affiliée à l’Université métropolitaine de Toronto, met en lumière un phénomène alarmant : près de 25 % des Canadiens affirment avoir identifié des hypertrucages en ligne chaque semaine. Ces résultats soulignent la nécessité d’une vigilance accrue face aux dangers des contenus manipulés sur Internet.

Définition des hypertrucages

Pour mieux comprendre cette problématique, il est essentiel de définir ce que sont les hypertrucages. Ces derniers se réfèrent à des images ou des vidéos qui ont été manipulées numériquement pour représenter des situations fictives. Cela inclut des scènes créées frauduleusement, souvent à des fins de désinformation ou de divertissement trompeur.

Les résultats de l’étude

D’après l’analyse de Dais, environ 60 % des personnes interrogées au Canada ont déjà rencontré des hypertrucages dans leur quotidien. L’étude, réalisée avec l’aide de Pollara Strategic Insights, a interrogé 2501 Canadiens en avril. Voici quelques éléments marquants des résultats :

  • 23 % des répondants affirment voir des hypertrucages au moins quelques fois par semaine.
  • Les jeunes adultes sont nettement plus susceptibles de reconnaître ces contenus : 74 % des personnes de moins de 30 ans rapportent avoir déjà vu des hypertrucages.
  • 34 % des personnes de 31 à 60 ans signalent également une exposition fréquente à ce type de contenus.
  • Moins de 50 % des personnes de plus de 60 ans admettent les avoir vus régulièrement.

Impact des hypertrucages sur la société

Les hypertrucages, qui touchent principalement les célébrités et les figures politiques, représentent un véritable enjeu pour la société moderne. La reconnaissance de ces manipulations et la capacité à les détecter peuvent avoir des répercussions sur la manière dont l’information est perçue par le public.

Une prise de conscience nécessaire

Le directeur général de Dais, Sam Andrey, souligne que la réalité pourrait être encore plus alarmante que les chiffres ne l’indiquent. Les individus ont souvent des difficultés à se souvenir de la fréquence à laquelle ils rencontrent des hypertrucages. De plus, la réalisme de certaines images générées par l’intelligence artificielle complique encore davantage la situation.

Dans un monde où la désinformation est en constante augmentation, il est crucial pour les Canadiens de développer une meilleure compréhension de ces hypertrucages et d’apprendre à les identifier. La prise de conscience et l’éducation sur ces sujets sont des étapes essentielles pour naviguer en toute sécurité dans l’univers numérique.

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