Lors des élections britanniques à venir, le Chancelier de l’Échiquier Rishi Sunak propose des réductions d’impôts pour stimuler l’économie. Cette mesure suscite l’attention et suscite des réactions contrastées. Découvrons ensemble les implications de ces propositions fiscales et leur impact potentiel sur la situation économique du Royaume-Uni.
Les mesures fiscales proposées par Rishi Sunak
En difficulté croissante dans les sondages à l’approche des élections britanniques, le premier ministre Rishi Sunak a mis en avant une série de mesures fiscales pour tenter de séduire les électeurs. Parmi ces initiatives, il a promis des réductions d’impôts pour les retraités et les parents ainsi que des baisses de cotisations sociales.
Une inspiration conservatrice
Se positionnant en héritier de Margaret Thatcher, Rishi Sunak a souligné l’importance pour les conservateurs de croire en la baisse des impôts. Il a déclaré que les travailleurs avaient le droit de choisir comment dépenser l’argent qu’ils ont gagné.
Soutien aux primo-accédants
Reconnaissant qu’il est devenu plus difficile d’accéder à la propriété, Sunak a promis des coups de pouce aux primo-accédants pour leur permettre de connaître la sécurité et la fierté d’être propriétaire. Cette mesure vise à rendre le marché immobilier plus accessible aux jeunes et aux familles nouvellement créées.
Réduction de l’immigration
Rishi Sunak a également réitéré son intention de réduire de moitié l’immigration. Il a notamment évoqué le renvoi des migrants arrivés illégalement vers le Rwanda dès le mois de juillet. Cette proposition suscite de vives réactions parmi l’électorat et les politiciens.
Les défis financiers des réductions d’impôts
Le coût des baisses d’impôt proposées, estimé à une vingtaine de milliards d’euros, a soulevé des questions. Sunak a affirmé que ses mesures étaient totalement financées, principalement par une réduction des dépenses publiques, bien que les détails restent flous.
En réponse, le Labour a chiffré ces promesses non financées à plus de 80 milliards d’euros sur cinq ans, critiquant la viabilité de telles mesures économiques.
Réactions et perspectives électorales
Le programme de Sunak n’a pas apporté les surprises ou les mesures fortes espérées par certains membres de son camp. Jo Johnson, frère de Boris Johnson et ancien ministre conservateur, prédit une défaite lourde pour la majorité.
En parallèle, un récent sondage place les conservateurs à seulement 18 % des intentions de vote, loin derrière le Labour (38 %) et talonnés par le parti anti-immigration Reform UK de Nigel Farage (17 %).
Les attentes autour du programme du Labour
Les travaillistes doivent présenter leur programme sous peu. Ce moment est très attendu, le parti de centre-gauche étant le grand favori pour accéder au pouvoir. Jusqu’à présent, le Labour s’est montré prudent sur ses promesses, misant principalement sur la déception envers le gouvernement actuel.